Auteur : Marianne Vourch
Le Journal intime de Jean-Sébastien Bach
« Bach » signifie rivière en allemand. Le jeune Jean-Sébastien aime se souvenir de son ancêtre qui jouait du sistre au bord de la rivière. Le bruit des flots se transforme alors en notes de musique, le courant emporte ses peines et ses joies, la lumière de l’eau guide sa plume vers la grâce de Dieu. Toute la famille de Jean-Sébastien Bach est mélomane, et lui aussi veut être un musicien. Une nuit, il recopie des partitions pour orgue à la lueur de sa bougie et découvre que ses notes sont comme des petites vagues… Ce journal intime évoque un enfant porté par sa passion que rien n’arrête, un père de famille attentif, un homme de foi, un travailleur acharné et orgueilleux. Mais on ne défie pas le vieux Bach ! Devinettes, charades, rien n’est impossible au roi de l’improvisation. Cherchez et vous trouverez !
Lu par Denis Podalydès, sociétaire de la Comédie-Française
Le Journal intime de Frédéric Chopin
« Sur les affiches, ils ont écrit Chopinek ! » Le jeune Frédéric Chopin a huit ans lorsqu’il donne son premier concert à Varsovie au palais des Radziwill. Mais ce qu’il préfère avant tout, ce sont les étés à la campagne où il découvre les musiques de sa chère Pologne. Frédéric Chopin s’imprègne de la tendresse des mélodies et de la puissance des rythmes. Polonaises et mazurkas deviennent alors le langage de son enfance et, plus tard, celui de l’exilé. Arrivé à Paris à l’automne 1830, le jeune mais déjà célèbre pianiste découvre la ville où l’on trouve à la fois le plus grand luxe et la plus grande saleté, tous les opéras et musiciens du monde, mais aussi la célèbre romancière George Sand. « Mais, est-ce vraiment une femme d’ailleurs ? » se demande-t-il… Au rythme de sa plume, Frédéric Chopin ou ce « rêveur inspiré » nous entraîne dans les infinies tonalités de sa musique. Évoquant son pays, ses amis, son journal intime dévoile le mystère de son âme, comme un tableau que l’on observe en silence.
Lu par Clément hezrvieu-Léger, sociétaire de la Comédie-Française
Le Journal intime de Wolfgang Amadeus Mozart
Formé par son père Leopold, qui comprend bien vite quel « miracle » est né dans sa famille, l’enfant Mozart transforme en or tout ce qu’il touche : le clavecin, le violon et bientôt, la feuille de papier à musique où il pose « des notes qui se déroulent comme un ruban dans le vent ». Toute la famille s’embarque alors à travers l’Europe pour présenter l’enfant prodige. Au rythme de sa plume enchantée, nous découvrons la vie du jeune musicien dans son journal intime. Son apprentissage auprès de son père et la naissance de ses premières compositions, ses impatiences et ses désespoirs, mais aussi ses rêves et ambitions. Sa plume illuminée d‘amour l’a guidé sur son chemin de vie, semé d’épreuves, parfois rude et sinueux. Face au doute, il tente de trouver des réponses à ses questions. Tantôt joyeusement, follement, comme son Papageno, tantôt à l’ombre de sa mélancolie. Mais toujours avec une promesse de lumière et d’éternité, il chante : « C’est moi qui suis l’oiseleur, toujours joyeux, heissa, hopsassa ! »
Lu par Nicolas Vaude, comédien